ANNA T

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D’ici et d’ailleurs, Anna TRUONG signe une cuisine sensible et personnelle. Raffinée, créative, naturelle. Ses mets sont le fruit d’une hybridation. Les meilleurs produits de ce terroir où elle vit désormais se mettent au service de la gastronomie vietnamienne qu’elle porte en héritage, celui de la ville impériale de Hué qui l’a vue naître et où elle a vécu jusqu’à l’âge de 24 ans. 

Anna est une conteuse. Cette mémoireelle l’interprète au gré de son inspiration, au fil du temps qui passe, dans le respect des saisons, la réécrit avec des produits originaux,bio de préférence. Dans cette partition inédite, les fraises font leur apparition, les poires sont pochées au gingembre,l’hibiscus vient se mêler aux graines de basilic.Quant à une de ses recettes phare, les nénuphars de riz cuit à la vapeur et leur chapelure de crevette, subtiles madeleines de Proust, elle renvoiedirectement à l’enfance d’Anna; la salade de supions aux courgettes, palette de nuances délicates qui réjouit autant le palais que le regard, aussi. 

Pour cette autodidacte passionnée, rien n’est laissé au hasard. A rebours d’une époque qui manque tant de subtilité, elle propose une fusion mezzo avec la précision d’un chef d’orchestre,joue avec les cuissons, harmonise les différentes notes de sa gamme – touches sucrées, piquantes ou boisées – en quête de l’accord parfait, de « la note bleue » : « Je m’élève contre la cuisine trompeuse, réductrice »explique-t-elle, « la vraie gastronomie du Vietnam reste trop peu connue. J’avais envie de la faire connaître et de la mettre en valeur avec finesse. » Ici, pas de faux concept. Seulement la volonté, dans le sillage de cette culture héritée, d’installer au coeur de nos assiettes des petites ambassades du goût. Une histoire de découvertes et d’émotions constantes, d’intégrité et de retour aux sources. 

Après une premièreaventure dans un minuscule restaurant dans le 14èmearrondissement « Chez Chloé», elle a ouvert, rue Notre Dame des Champs,un nouveau lieu qui lui ressemble plus, « Chez AnnaT »: un écrin élégant, à la fois restaurant, salon de thé, traiteur mais aussi épicerie fine oùelle proposeun supplément de voyage à travers toute une gamme d’épices, toutes originaires du Vietnam. Là elle vous accueille, vous conseille, vous raconte et vous emmène dans sa cuisine juste avec des mots et des images, avant de combler d’aise vos papilles

Le Vietnam ne quitte jamais Anna, elle en parle aussi à travers sa peinture, sa deuxième passion, antérieure même à celle pour la cuisine, et, sur les murs de son restaurant,ses tableaux témoignent de cette nostalgie, de cette sensualité toujours vive qu’elle éprouve pour sa terre natale.Quand vous dégusterez sa cuisine si subtile vous aurez aussi le plaisir de découvrir cet autre aspect de sa créativité et de sa sensibilité.

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Anna TRUONG

Le Point || Patrick Besson – Par ici la bonne soupe phở

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Le Point || Patrick Besson – Par ici la bonne soupe phở

CHRONIQUE. Monument de la tradition culinaire vietnamienne, ce plat répond, à l’instar de la cuisine française dont il est inspiré, à une recette très précise.

Par Patrick Besson 

En vietnamien, le mot phở (prononcé « feu ») n'existe pas, et donc ne désigne rien. Selon Anna Truong, que j'interroge dans son restaurant (Anna T., 56, rue Notre-Dame-des-Champs, Paris 6 e), ce sont les colons français, à qui cette soupe de bœuf et de pâtes de riz rappelait leur pot-au-feu natal, qui l'ont appelée ainsi. Le pot-au-feu est, par contraction, devenu feu. Dans la langue vietnamienne, m'explique encore la restauratrice, il y a beaucoup de mots d'une syllabe. C'est comme ça que les Vietnamiens ont gagné la guerre contre les Chinois, les Français et les Américains : leurs ordres monosyllabiques circulaient plus vite.

Il faut à la soupe phở un bon bouillon pour lequel quinze ingrédients sont nécessaires - échalotes, gingembre, cannelle, clous de girofle, sucre de canne frais, etc. Ce plat simple, qu'au Vietnam on mange à toute heure, y compris au petit déjeuner, nécessite de longues courses compliquées à Chinatown et une demi-douzaine d'heures de cuisson. Anna me raconte que certaines soupes phở coûtent plusieurs milliers de dollars : celles servies aux galas de charité organisés, surtout en Amérique, pour venir en aide aux familles vietnamiennes défavorisées. Il paraît qu'il y en a quelques-unes mais, dans cette communauté subtile et travailleuse, dont j'ai été longtemps le voisin dans le 13 earrondissement de Paris, je n'en ai jamais rencontré.

Raffinement tranquille. Dans la soupe phở cuisinée par Anna avec le soin jaloux qu'elle met en toute chose - rien de commun avec celle proposée sur les trottoirs de l'avenue de Choisy et pour laquelle des dizaines de jeunes couples et de vieux célibataires font la queue chaque midi et chaque soir -, les saveurs se détachent les unes des autres dans un silence musical. Les pâtes de riz délicates s'enroulent avec tendresse autour de fins morceaux de bœuf. Je n'oublierai jamais le regard fiévreux de mon ami Édouard Moradpour, ex-publicitaire et aujourd'hui écrivain (Ma Louise, Éditions Michel de Maule, 20 €), posé sur ma soupe alors qu'il avait commandé autre chose. J'ai cru, un moment, qu'il allait me la chiper. Ai regretté, de retour à Montmartre dans l'autobus 68, de ne pas la lui avoir donnée en échange du plat, tout aussi excellent, qu'il avait commandé pour lui. C'est peut-être le côté bonne action qui m'a arrêté. L'ivresse du bien, comme disait Henry de Montherlant (1895-1972).

Anna Truong est née à Hué, l'ancienne capitale impériale vietnamienne, peu après le départ en catastrophe - bien raconté par l'ex-agent de la CIA Frank Snepp dans un livre au titre évocateur (Sauve qui peut, éditions Balland, 1979) - des Américains. Elle a transporté à Paris la majesté, la grâce et la délicatesse de sa ville natale. Il y a, dans sa cuisine, un raffinement tranquille qu'il était urgent, après toutes ces mesures sanitaires contraignantes, de retrouver. Anna T. est, dans la foule dansante et sonore des lycéens turbulents et des lycéennes lookées du carrefour Vavin, un îlot de bon goût et de manières excellentes

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